Vendredi
30 août 2013
Viviane
et moi sommes arrivés hier à Saint-Sulpice (SUISSE), chez Alexia, David et
leurs filles. Ce matin, nous partons tous ensemble en deux voitures pour le
canton du Valais. En cours de route, nous nous arrêtons à midi dans un
restaurant au-dessus de Sion, dans la haute vallée du Rhône : agréable
déjeuner sous des arbres dans le jardin.
Nous
atteignons La Gouille (commune d’Evolène),
dans le val d’Arolla. Nous allons loger à la « pension du lac Bleu »
(1850 m
d’altitude). Accueil chaleureux dans cette charmante pension fréquentée par des
randonneurs et tenue par une patronne belge flamande. On s’installe dans des
chambres aux papiers peints surannés avec des lits qui grincent : une
chambre pour Viviane, Garance et moi, l’autre pour Alexia, David et Lucy.
Je
fais une petite balade dans la soirée avec Alexia et David (qui porte Lucy dans
un siège sac à dos). Au-dessus du village et ses maisons en bois anciennes, nous
observons des marmottes dans les prairies, au flanc de la montagne. Pendant ce
temps, Viviane se promène dans la station avec Garance.
A
19h, nous prenons le repas à la pension dans la salle commune. Discussion avec
la propriétaire belge et un autre client flamand qui s’enfile moult bières. Quand
les enfants sont couchés, nous jouons au rummikub jusque vers 22h.
Samedi
31 août 2013
Nous
prenons le petit déjeuner en salle.
Regardant
par la fenêtre, la propriétaire est intriguée par une tache noire sur un mur
blanc extérieur. Après vérification, il s’agit d’un couple de limaces en train
de se reproduire. La masse blanche
gélatineuse est le produit de l’échange réciproque de leur sperme, car les deux
partenaires sont hermaphrodites.Pendant que Viviane garde Garance et Lucy, je pars pour une randonnée avec Alexia et David jusqu’au lac Bleu (
Le
sentier atteint un hameau d’alpage en bois, typique de la Suisse , Louché.
Tout
près du hameau, le lac bleu : lac glaciaire dans un site alpin
enchanteur, au milieu des mélèzes et des arolles, d’un bleu vif (dû à l’action
conjuguée des algues et des argiles glaciaires).
A dix mètres au-dessus jaillit une source abondante.
Nous observons et photographions des criquets à ailes bleues (Oedipoda caerulescens) et des criquets à pattes rouges (Arcyptera fusca).
Départ
vers 14h. Nous faisons un arrêt aux pyramides
d’Euseigne, les « demoiselles coiffées », onze pics en
conglomérat de sable dur qui ont résisté à l’érosion naturelle grâce à une
pierre protectrice posée sur leur partie supérieure. Nous effectuons une petite
balade au pied des pyramides.
De
la fumée s’échappe de chez Léon avec de bonnes odeurs de cuisine ! Ça
donne faim.
Retour
par le même chemin. A midi, nous pique-niquons sur la terrasse devant la
pension.
Dans
l’après-midi, nous partons tous avec les deux voitures vers le val d’Hérémence
jusqu’au barrage de la Grande-Dixence. C ’est le
plus haut et le plus large des barrages-poids du monde. Outre les eaux de la
rivière Dixence, son alimentation est complétée par une centaine de kilomètres
de galeries, qui détournent les eaux des vallées voisines. Depuis son achèvement
en 1958, ce barrage pèse sur l’inconscient collectif valaisan (dixit le GdR).
Les moindres vibrations du béton sont épiées.
Impressionnant
et spectaculaire, même inquiétant, vu d’en bas. Nous n’avons guère envie de le
visiter, et de plus Lucy dort dans la voiture (bonne excuse !).
Nous
faisons une halte au Val des Dix, à Pralong, en fond de vallée, au pied du
barrage, pour déguster des glaces.
Nous
rentrons à la pension dans la soirée. On se régale de tartines suisses, les
croûtes, cuites au four (pommes de terre,
fromage et salade sur une tranche de pain). Nous jouons au rummikub jusqu’à
l’heure où la patronne semble avoir envie de fermer la pension avant de rentrer
chez elle… Il est 21h. OK, on va se coucher !
Dimanche
1er septembre 2013
Au
matin, nous libérons les chambres. Ce sont Alexia et David qui règlent le
séjour. [Ce week-end est un cadeau de leur part.]
Nous
faisons tous ensemble une promenade à pied dans la matinée. Au retour, nous
pique-niquons devant la pension.
Retour
dans le canton de Vaud. Après un parcours dans les vignes qui bordent le lac
Léman, nous faisons une halte à Morges. Nous nous baladons sur la promenade du
bord du lac, parmi la foule des citadins d’un dimanche après-midi, en observant une multitude d’oiseaux d’eau
(cygnes tuberculés, canards colverts, grèbes huppés, harles bièvres, foulques macroules et autres nettes rousses…)
Nous
rentrons à St-Sulpice à 18h30.
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