dimanche 14 octobre 2018

2013 Val d'Arolla

Vendredi 30 août 2013

Viviane et moi sommes arrivés hier à Saint-Sulpice (SUISSE), chez Alexia, David et leurs filles. Ce matin, nous partons tous ensemble en deux voitures pour le canton du Valais. En cours de route, nous nous arrêtons à midi dans un restaurant au-dessus de Sion, dans la haute vallée du Rhône : agréable déjeuner sous des arbres dans le jardin.
Nous atteignons La Gouille (commune d’Evolène), dans le val d’Arolla. Nous allons loger à la « pension du lac Bleu » (1850 m d’altitude). Accueil chaleureux dans cette charmante pension fréquentée par des randonneurs et tenue par une patronne belge flamande. On s’installe dans des chambres aux papiers peints surannés avec des lits qui grincent : une chambre pour Viviane, Garance et moi, l’autre pour Alexia, David et Lucy.
Je fais une petite balade dans la soirée avec Alexia et David (qui porte Lucy dans un siège sac à dos). Au-dessus du village et ses maisons en bois anciennes, nous observons des marmottes dans les prairies, au flanc de la montagne. Pendant ce temps, Viviane se promène dans la station avec Garance.
A 19h, nous prenons le repas à la pension dans la salle commune. Discussion avec la propriétaire belge et un autre client flamand qui s’enfile moult bières. Quand les enfants sont couchés, nous jouons au rummikub jusque vers 22h.

Samedi 31 août 2013

Nous prenons le petit déjeuner en salle.
Regardant par la fenêtre, la propriétaire est intriguée par une tache noire sur un mur blanc extérieur. Après vérification, il s’agit d’un couple de limaces en train de se reproduire. La masse blanche gélatineuse est le produit de l’échange réciproque de leur sperme, car les deux partenaires sont hermaphrodites.


Pendant que Viviane garde Garance et Lucy, je pars pour une randonnée avec Alexia et David jusqu’au lac Bleu (2091 m). Superbe ascension de 45 minutes dans une forêt de mélèzes, parmi les blocs de granite, avec vue sur les glaciers du fond du val.



Le sentier atteint un hameau d’alpage en bois, typique de la Suisse, Louché.


Le mayen « chez Léon » est ouvert. On peut y manger toute l’année.


Tout près du hameau, le lac bleu : lac glaciaire dans un site alpin enchanteur, au milieu des mélèzes et des arolles, d’un bleu vif (dû à l’action conjuguée des algues et des argiles glaciaires).


A dix mètres au-dessus jaillit une source abondante.


Nous observons et photographions des criquets à ailes bleues (Oedipoda caerulescens) et des criquets à pattes rouges (Arcyptera fusca).



De la fumée s’échappe de chez Léon avec de bonnes odeurs de cuisine ! Ça donne faim.
Retour par le même chemin. A midi, nous pique-niquons sur la terrasse devant la pension.

Dans l’après-midi, nous partons tous avec les deux voitures vers le val d’Hérémence jusqu’au barrage de la Grande-DixenceC’est le plus haut et le plus large des barrages-poids du monde. Outre les eaux de la rivière Dixence, son alimentation est complétée par une centaine de kilomètres de galeries, qui détournent les eaux des vallées voisines. Depuis son achèvement en 1958, ce barrage pèse sur l’inconscient collectif valaisan (dixit le GdR). Les moindres vibrations du béton sont épiées.
Impressionnant et spectaculaire, même inquiétant, vu d’en bas. Nous n’avons guère envie de le visiter, et de plus Lucy dort dans la voiture (bonne excuse !).
Nous faisons une halte au Val des Dix, à Pralong, en fond de vallée, au pied du barrage, pour déguster des glaces.
Nous rentrons à la pension dans la soirée. On se régale de tartines suisses, les croûtes, cuites au four (pommes de terre, fromage et salade sur une tranche de pain). Nous jouons au rummikub jusqu’à l’heure où la patronne semble avoir envie de fermer la pension avant de rentrer chez elle… Il est 21h. OK, on va se coucher !

Dimanche 1er septembre 2013

Au matin, nous libérons les chambres. Ce sont Alexia et David qui règlent le séjour. [Ce week-end est un cadeau de leur part.]
Nous faisons tous ensemble une promenade à pied dans la matinée. Au retour, nous pique-niquons devant la pension.

Départ vers 14h. Nous faisons un arrêt aux pyramides d’Euseigne, les « demoiselles coiffées », onze pics en conglomérat de sable dur qui ont résisté à l’érosion naturelle grâce à une pierre protectrice posée sur leur partie supérieure. Nous effectuons une petite balade au pied des pyramides.





Retour dans le canton de Vaud. Après un parcours dans les vignes qui bordent le lac Léman, nous faisons une halte à Morges. Nous nous baladons sur la promenade du bord du lac, parmi la foule des citadins d’un dimanche après-midi, en observant une multitude d’oiseaux d’eau (cygnes tuberculés, canards colverts, grèbes huppés, harles bièvres, foulques macroules et autres nettes rousses…)
Nous rentrons à St-Sulpice à 18h30.


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